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Prix littéraire de l'Afrique méditerranéenne/Maghreb décerné, le 25 mars 2014, par l'Association des Écrivains de Langue Française : A.D.E.L.F

En septembre 2012, Akram Belkaïd est revenu sur les traces de son histoire algérienne. Avec un groupe de lecteurs de La Vie , anciens appelés du contingent, pieds-noirs ou enfants de rapatriés, hommes et femmes de foi, il a sillonné le pays de son enfance, de Tlemcen à Oran, de Tibhirine à Alger, et réveillé les fantômes du passé.

Un carnet de route émaillé de témoignages et écrit alors que l’Algérie fête le cinquantième anniversaire de son indépendance. Un cinquantenaire entre espoir en cette jeunesse pleine d’énergie, et déception devant tout ce que la liberté n’a pas pu offrir au pays. Un voyage aux émotions multiples — joie devant l’hospitalité de ce peuple, douleur au monastère de Tibhirine, colère dans les rues dévastées d’Alger, perplexité devant l’autoroute « aux quinze milliards de dollars » —, où chacun retrouvera son histoire algérienne.

Car, malgré tous les exils, nous n’avons de nationalité que celle de notre enfance.

vendredi

Le journaliste Fayçal Anseur à propos de Retours en Algérie

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24 mai 2013 - Via Facebook

Quand le bledard chroniqueur Akram Belkaïd retourne en Algérie en compagnie d'un groupe de Français, lecteurs de La Vie, ça donne ce livre passionnant qui raconte l'Algérie d'aujourd'hui. J'ai eu le plaisir de faire une balade avec eux à Oran.
 
On avait parlé avec Akram de Camus (qui n'aimait pas trop Wahrane) et de karantica (Kalentita pour les algérois), ce plat populaire inventé par un cuisto espagnol lors du siège du Fort de Santa Cruz par les Ottomans.
 
 
à avoir dans sa bibliothèque :)
 
Fayçal Anseur
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3 commentaires:

  1. Cher Fayçal, Emmanuel Roblès aimait à dire qu'il était inexact de dire que Camus n'aimait pas Oran. Certes il l'a écrit, mais c'était plus du persiflage, sorte de "tniz", c'est tout. Voici des extraits de Carnet1 que je rapporte justement dans ma page FB.
    (...) Ville sans égale et facile avec son défilé de jeunes filles imparfaites et émouvantes, visage sans fard, incapable d'apprêter l'émotion, simulant si mal la coquetterie que la ruse est tout de suite éventée.
    Café d'Apollon, chez Milo, petits bars, trams en forme de nacelles, pastels du XVIIIe s'appuyant sur un bourricot mécanique en peluche, eau de Provence pour faire les olives vertes, bouquets patriotiques des fleuristes, Oran, Chicago de notre absurde Europe !

    Santa Cruz ciselée dans le roc, les montagnes, la mer plate, le vent violent et le soleil, les grandes grues et les rampes gigantesques qui gravissent le rocher de la ville, les trams, les ponts et les hangars - on sent bien pourtant qu'il y a là une grandeur.

    J'ai souvent entendu des Oranais se plaindre de leur ville. « Il n'y a pas de milieu intéressant ! » Eh, parbleu, vous ne le voudriez pas. Une certaine grandeur ne prête pas à l'élévation. Elle est inféconde par état. Elle maintient l'homme devant sa condition. Laissez donc les milieux et descendez dans la rue. (Mais Oran n'est pas fait pour les Oranais.) (...) Ahmed Hanifi

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  2. Bonsoir Ahmed Hanafi,
    commentaire transmis à Fayçal Anseur.
    Merci à vous pour ces remarques.
    Akram Belkaïd

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  3. Cher Ahmed,

    merci pour ces précisions. Il rend hommage à Oran et dans le même temps il lui reproche, probablement avec du second degrés (tniz), sa condition de ville qui tourne le dos à la mer, entre autres "taquineries". Il faut dire que Camus-l'homme comme son œuvre- ne laisse pas indifférent, notamment sur la question algérienne.
    Ceci explique en partie, peut-être, la sempiternelle polémique entre les pro et anti Camus. L'homme de l'Etranger, est difficile à cerner; il devient un peu plus ambigu pendant la guerre, ses positions n'ayant pas été tranchées, entre le cœur (la mère) et la raison (la colonisation et la condition des indigènes). Quand Kateb Yacine parle de Camus, c'est en des termes sévères. Il reproche au nobelisé, justement, ses hésitations à prendre position, de dénoncer sans s'impliquer davantage. Il fait un comparatif entre le combat de Camus et celui d'un autre nobelisé William Faulkner.

    Voici un extrait d'un film documentaire de Vautier, que j'ai eu le privilège de mettre en ligne pour la première fois, c'était dans le cadre d'un dossier sur les évènements du 8 mai 45.
    http://www.youtube.com/watch?v=EpXExBh7UR0

    Fayçal Anseur

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