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Prix littéraire de l'Afrique méditerranéenne/Maghreb décerné, le 25 mars 2014, par l'Association des Écrivains de Langue Française : A.D.E.L.F

En septembre 2012, Akram Belkaïd est revenu sur les traces de son histoire algérienne. Avec un groupe de lecteurs de La Vie , anciens appelés du contingent, pieds-noirs ou enfants de rapatriés, hommes et femmes de foi, il a sillonné le pays de son enfance, de Tlemcen à Oran, de Tibhirine à Alger, et réveillé les fantômes du passé.

Un carnet de route émaillé de témoignages et écrit alors que l’Algérie fête le cinquantième anniversaire de son indépendance. Un cinquantenaire entre espoir en cette jeunesse pleine d’énergie, et déception devant tout ce que la liberté n’a pas pu offrir au pays. Un voyage aux émotions multiples — joie devant l’hospitalité de ce peuple, douleur au monastère de Tibhirine, colère dans les rues dévastées d’Alger, perplexité devant l’autoroute « aux quinze milliards de dollars » —, où chacun retrouvera son histoire algérienne.

Car, malgré tous les exils, nous n’avons de nationalité que celle de notre enfance.

jeudi

Note de lecture dans Etudes, octobre 2013



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 Akram Belkaïd, écrivain et journaliste, s'est installé en France pour échapper aux menaces qui pesaient sur les intellectuels algériens pendant la « décennie sanglante ». A l'invitation de Jean-Claude Guillebaud, il a accompagne un groupe de lecteurs de La Vie en Algérie en septembre dernier. Chacune des étapes de ce voyage, Tlemcen, Sidi Bel Abbes, Oran, Alger, Tibhirinne et Tïpasa lui donne l'occasion de réfléchir à la situation de son pays Avec ses ressources et sa jeunesse dynamique, l'Algérie ne se développe pas comme elle le devrait parce qu'elle reste contrôlée par un groupe de politiciens et de militaires âgés souvent corrompus et peu préoccupés par les besoins les plus urgents du peuple : propreté et hygiène des villes, eau potable pour tous et transports en commun. 



Ce clan redoute la démocratie et la liberté d'expression, et rend toujours la France responsable des difficultés du pays, alors que les relations entre Algériens et Français sont souvent excellentes, comme le démontre ce voyage. Autre raison de la stagnation de l'Algérie, « elle se prive de sa moitié », c'est a dire qu'elle encadre étroitement la liberté des femmes.

La halte au monastère de Tibhinne, où sept moines cisterciens ont été enlevés puis exécutés par un commando du GIA en 1996, provoque l'émotion des visiteurs. À Oran, Akram Belkaïd évoque le martyre de Mgr Claverie, un arabisant et un pasteur de valeur. II regrette les lenteurs du gouvernement algérien et les souffrances de son peuple, et espère que pour reprendre sa marche en avant, le pays ne soit pas oblige de passer par une révolution coûteuse. Le temoignage d'un auteur attachant.


Yves Morel

Akram BELKAID


Retours en Algérie
Carnets Nord, 2013, 215 pages, 19 €



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