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(...) J'ai quand même une réserve, et elle est de taille : les seules femmes sur cette place sont celles de notre groupe. Aucune Algérienne n'est en vue, fût-elle voilée. Ces lieux sont visiblement une propriété masculine.
Et ce n'est pas un fait exceptionnel. Il est des heures, et pas simplement le soir, où les rues sont interdites aux femmes. Mais ce n'est pas tout. En ce mois de septembre 2012, la femme algérienne demeure, sur le plan légal, une assistée, puisqu'elle ne peut se marier sans l'accord d'un membre masculin de sa famille. Elle hérite aussi de la moitié de ce qu'hérite un homme et, bien entendu, elle sait que son mari a légalement le droit à quatre épouses, comme le stipule le livret de famille.
(...)
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